Drôle de début d’année à Beloeil et Molenbaix ! Les deux formations, qui ont longtemps été en tête de la P1, ont loupé leur reprise, avec un bilan de 1 sur 6 pour l’Union, et de 0 sur 6 pour le RFCM ! Le tout dans une ambiance un peu particulière. Sébastien Terlin a en effet annoncé qu’il arrêtera en fin de saison au stade Louis Duhant, alors que quelques tensions sont apparues chez les « Bleus ». Mais tout le monde a décidé de mettre de côté tout cela pour se reconcentrer sur la course au titre et ainsi éviter de voir Monceau filer vers le sacre ! « Nous avons tous été surpris et avons pris un petit coup de massue suite à l’annonce du coach. Nous sommes en train de jouer le titre, ce n’est pas comme si nous luttions pour nous maintenir », explique Steven Gueguin, le gardien de la RUSB. « Mais nous nous sommes vite reconcentrés car nous avons un objectif précis à atteindre. Et nous aimerions vraiment offrir au coach et au club cette montée qu’ils méritent. » La décision de Sébastien terlin a d’ailleurs eu un effet positif sur le groupe de Beloeil : « Nous sommes passés d’un taux de présence aux entraînements d’environ 50 % à pratiquement 100 % lors des dernières séances », observe le coach ! Du côté de Molenbaix, on veut oublier ce faux départ en 2022 et retrouver la cohésion qui caractérisait l’équipe il y a encore quelques semaines de cela. « Désormais, nous arrêtons de nous mettre la pression, de nous prendre la tête en calculant qui sera en tête au terme du week-end ! », prévient Martin Fontaine, médian récupérateur du RFCM. « C’est surtout à Monceau que les choses ont été compliquées. Nous avions le trouillomètre à zéro et cela s’est ressenti. Face au Roeulx la semaine dernière, les choses étaient différentes. Nous aurions pu remporter cette rencontre si nous avions été plus réalistes. » L’Union qui accuse deux points de retard sur le leader, et les Cellois, qui pointent à trois longueurs de Monceau, ne peuvent donc laisser les Carolos s’échapper. Le derby revêt donc une importance capitale. « Oui, on peut même parler de tournant », enchaîne Steven Gueguin. « En plus d’accuser un peu de retard au classement, le perdant risque de prendre un coup au moral tandis que le vainqueur pourrait reprendre une nouvelle spirale positive. De toute façon, à la maison, face à un concurrent direct, nous voulons renouer avec la victoire ! » La concurrence entre les clubs de Wapi, très ambitieux, est donc très claire. On ne peut pas en dire autant dans la région de Charleroi, comme le souligne Steven Gueguin. « Quand nous avons affronté Ransart, nos adversaires nous ont bien dit que les clubs de cette région feraient le maximum pour aider Monceau à monter. » Tout le monde est ainsi prévenu en Wapi…

Christophe Caulier